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Connexion au féminin sacré. La sirène.

À propos de l'artiste peintre Marie de Vençay

Qu'est-ce qui m'a poussé à créer des œuvres d'art et à devenir un artiste ?

Quel est mon parcours artistique ?

 

Aussi loin que je puisse remonter dans mes souvenirs, le besoin de dessiner a toujours été présent. Intérêt qui m'a été transmis par mon arrière Grand-Mère qui me prenait sur ses genoux pour me raconter des histoires.

j'ai ensuite voulu apprendre à mettre sur papier les images présentes dans mon esprit, sont arrivés alors mes premiers dessins accompagnés de poèmes.

 

Depuis, les thèmes ont fini par varier. Adolescente, le fantastique a intégré mon imaginaire par le biais des auteurs comme Maupassant, Conan Doyle qui m'ont fortement marquée. Puis le merveilleux avec G. García Márquez, A. Carpentier, J. Rulfo.

 

C'est aussi en grandissant que la peinture a commencé à devenir une passion. J'ai vécu et travaillé au Mexique où j'ai développé, au contact des artistes et des galeries, ma passion pour les arts visuels. De retour en France, je me suis mis à peindre de manière frénétique tout en exerçant le métier de professeur d'espagnol et en 2010  j'ai souhaité changer de cap et m'investir dans la promotion de mon art et me professionnaliser.

 

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Quelles sont mes sources d'inspiration?
Quelle est ma démarche artistique ?
Quelles visions, sensations ou sentiments chez le spectateur ?

Les bleus que j’utilise souvent s’associent au besoin d’harmonie et d’apaisement mais aussi au retour sur soi. 

 

Proche de la nature et de la vie, mes sources d'inspiration sont multiples: je souhaite transmettre mon expérience de vie, mon histoire. J'aime voyager et j'ai pu parcourir le Népal et l'Amérique Latine, notamment. Aussi, comme dans un carnet de voyages, je souhaite partager, à travers mes couleurs, les histoires et les légendes, la mémoire des femmes et des hommes rencontrés au cours de mes voyages, les empreintes d'un passé que l'on croit éteint.


Des souvenirs doux, majestueux parfois terribles que j'ai voulu retranscrire dans mes œuvres, les paysages, les lieux publics sont autant de témoignages, des échos que je souhaite transmettre tout en créant une émotion. Fascinée par le merveilleux hérité de mes voyages, de mes rencontres et des contes, je retranscris ces moments réels de rupture entre la fiction et la réalité, cet instant ou le merveilleux et le fantastique prennent le pas sur la réalité, dans un monde familier et réel.


Mes paysages sont une mémoire, un écho, un témoignage de vie où les empreintes du passé se changent en écho... Je transmets et je partage.


Mes portraits, La posture d'un corps ou le visage d'une personne reflète une pensée, une émotion. Le défi que je m'impose est d'essayer de capter ce moment d'inattention du modèle, ce moment de rupture ou va apparaître l'essence même du sujet afin de favoriser l'imagination du spectateur.
Si je partage des histoires en lien avec les animaux, il s'agit de rencontres drôles et émouvantes, des animaux totem, des contes qui m'ont été transmis. Je partage, à mon tour, je raconte des histoires.

Mon objectif est de communiquer, partager une émotion, d'interagir avec les personnes. Quand en regardant une de mes peintures, quelqu'un se demande qui est la personne représentée, ce qu'elle a vécu et affronté et quelles sont ses émotions, alors j'estime avoir réussi mon travail. 

Autodidacte, je passe beaucoup de temps à regarder et étudier le travail d'autres artistes, parmi eux on retrouve des peintres anciens, Rembrandt, Velasquez, Vermeer, Le Caravage, Titien ou d'autres artistes contemporains latinoaméricains: Tamayo, Guayasamín pour la couleur et le mouvement rude du coup de pinceau. Les peintres naïfs pour leur talent à raconter des histoires et marquer si bien cette symbiose entre l'homme et la nature.
Je travaille essentiellement l'huile sur papier, sur toile ou même sur bois, le pastel sec.

Quel est le processus de création de mes œuvres ?


La plupart du temps le processus de préparation est très court, il suffit qu'un modèle me touche ou que surgissent un souvenir, une image et le sujet est prêt. La réalisation est beaucoup plus longue, j'aime prendre tout le temps qu'il faut, ne pas me presser, et surtout profiter du processus de peinture pour moi même, me laisser le temps d'imaginer et de ressentir ces émotions que j'ai envie de mettre sur le tableau. Donnez de l'espace au silence, à la réflexion. 

Un format ou un support avec lequel, je suis le plus à l'aise ?


Les formats et les supports changent souvent d'une œuvre à l'autre ou d'un thème à l'autre, Depuis peu, je peins sur de grands formats qui offrent une belle amplitude mouvement et de liberté. J'aime beaucoup le bois pour son côté lisse et sa douceur.

Y a-t-il des aspects novateurs dans mon travail, quant à la technique ?


Mon travail est assez classique, sur chaque tableau le processus de création va varier au niveau de la technique. Bien sûr, le pinceau ou le couteau restent mes outils principaux mais j'aime aussi travailler la peinture avec la main ou les doigts pour réaliser des fondus, des reliefs. J'utilise la technique du Sfumato, j'applique des couches successives de peinture pour donner de la profondeur au modèle.
Souvent, pour mes premières couches de fond, j'utilise la couleur complémentaire de la couleur dominante de mon sujet.
Quand la couleurs dominante de mon sujet est le bleu, j'applique souvent une couleur ocre afin d'accroitre la lumière du modèle, la présence de la couleur est d'autant plus intense et vibrante.
J'aime aussi souligner avec le pastel sec les contours d'un visage, donner un mouvement particulier à l'ensemble d'un tableau sur la peinture sèche.
 
Comment j'imagine l'évolution de mon travail et de ma carrière d'artiste?


Continuer d'explorer les possibilités qu'offrent les toiles de grands formats.
Expérimenter des supports différents: l'aluminium, plexiglass.
Diffuser mon travail en tant qu'artiste peintre et avoir l'occasion de transmettre cette passion à d'autres.

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